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Les États-Unis ont élevé le ton face à la recrudescence des violences dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Par la voix de son Bureau des affaires africaines du département d’État, Washington a annoncé avoir sollicité la convocation d’une réunion d’information d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies.

« Nous avons demandé la tenue d’une réunion d’urgence afin de discuter des horribles abus perpétrés contre les civils, y compris par le M23 », a déclaré la diplomatie américaine, insistant sur la nécessité de « promouvoir l’obligation de rendre des comptes » pour que « ceux qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en subissent les conséquences ».

En outre, les États-Unis condamnent fermement les violences visant les populations civiles, qualifiées d’« inacceptables ». Ils exhortent toutes les parties à respecter le cessez-le-feu prévu dans la déclaration de principes signée à Doha entre le gouvernement congolais et le mouvement rebelle du M23.

« Les violations ne menacent pas seulement les progrès vers la paix, mais perpétuent la souffrance des civils qui ont enduré des décennies de conflit », a ajouté le département d’État.

Cette sortie de Washington intervient alors que plusieurs organisations de défense des droits humains, dont Human Rights Watch, ont récemment dénoncé de nouveaux massacres imputés au M23 dans le territoire de Rutshuru, faisant des dizaines de victimes parmi les populations hutues et nande.

Toutefois, le Conseil de sécurité de l’ONU pourrait se pencher dans les prochains jours sur cette situation, alors que la communauté internationale peine à peser sur les acteurs du conflit.

Jephté Matondo