Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a eu un entretien en tête-à-tête avec Sa Majesté le Roi Philippe de Belgique ce mardi 4 novembre 2025, en marge du deuxième sommet mondial pour le développement social qui se tient à Doha, au Qatar.
Selon la presse présidentielle congolaise, cette rencontre a été marquée par un échange fructueux autour de plusieurs sujets d’intérêt commun, notamment la création du « Couloir vert Kivu-Kinshasa », un mégaprojet environnemental et économique initié par le Chef de l’État congolais.
Ce projet lancé en janvier 2025, lors du Sommet de Davos, vise à renforcer la lutte contre le changement climatique tout en favorisant le développement durable en RDC. Il s’inscrit dans la vision du Président Tshisekedi de faire du Congo un acteur majeur de la protection de la planète, grâce à une meilleure gestion de ses ressources naturelles et à la promotion d’une économie verte.
Séduit par la portée mondiale de cette initiative, le Roi Philippe a salué la pertinence du projet et a exprimé le soutien de la Belgique à sa mise en œuvre. Le souverain belge a présenté l’agence de coopération internationale Enabel ainsi que le secteur privé belge comme des partenaires potentiels pour accompagner la RDC dans la concrétisation de ce couloir écologique.
A en croire la presse présidentielle, « Sa Majesté le Roi Philippe a encouragé le Président Tshisekedi à poursuivre la mise en place de ce projet et a assuré de son accompagnement personnel à chaque étape ».
De son côté, le Chef de l’État congolais a remercié le Roi des Belges pour son engagement et son appui constant à la coopération bilatérale. Félix Tshisekedi a rappelé l’importance du Couloir vert Kivu-Kinshasa, dont les retombées positives dépasseront les frontières de la RDC, contribuant à la lutte globale contre la déforestation et au renforcement des échanges entre les provinces congolaises.
Le Président congolais a enfin réaffirmé sa volonté d’avancer avec la Belgique et d’autres partenaires intéressés, en misant particulièrement sur la contribution du secteur privé et sur une approche d’ouverture et de collaboration.
Par ailleurs, cette rencontre à Doha témoigne du renforcement des relations entre Kinshasa et Bruxelles, dans une dynamique axée sur le développement durable et la coopération mutuellement bénéfique.
Jephté Matondo